Les performances énergétiques d’un logement sont particulièrement séduisantes aux yeux des acheteurs. Ils peuvent même payer plus cher pour cette seule raison, car avec un bien moins énergivore, c’est la promesse de factures en énergie moins coûteuses sur le long terme. Cet atout écologique, c’est la « valeur verte » d’un logement. Elle constitue à la fois une obligation pour vendre sa propriété à Annemasse, mais aussi un atout. Explications.
Le facteur écologique, un atout pour vendre
Vous connaissez les critères d’estimation d’un logement, indispensables à savoir cerner pour bien vendre ? Pour résumer, ils concernent à la fois les spécificités de votre logement ainsi que son emplacement, mais tiennent également compte du contexte économique. À cela s’ajoute de plus en plus le facteur écologique, c’est-à-dire les performances énergétiques du logement.
De plus en plus d’acheteurs y font attention. Et depuis plusieurs années, le gouvernement français s’investit davantage pour valoriser les économies d’énergie et limiter les émanations de CO2. Et au niveau des prix de vente en général, une « décote verte » (c’est ainsi qu’on la surnomme) s’applique aux biens dont les performances énergétiques laissent franchement à désirer. Si votre logement est un gouffre en énergie, sa valeur baisse sur le marché.
D’où la « valeur verte », qui est l’exact contraire. Si votre bien est plus économe que les autres, alors sa valeur augmente.
La définition de la valeur verte
Selon l’Ademe, la valeur verte est « la valeur nette additionnelle d’un bien immobilier dégagée grâce à une meilleure performance environnementale ». Sont concernés les biens dont les performances énergétiques sont supérieures à d’autres logements semblables, et dont l’impact écologique est moins prononcé.
On calcule cette valeur suivant la capacité du logement à réduire ses besoins en énergie sans nuire au confort de l’habitant. Les biens sont notés sur une échelle de valeur allant de « A », pour très économe, à « G » (le contraire). La valeur verte d’un logement peut rehausser sa valeur de 5 % à 22 % supplémentaires. Une étude Dinamic (visible ici) le confirme. Entre deux biens similaires dans une même région, l’un noté A et l’autre D, le premier se vend 11 % plus cher. L’écart avec un bien étiqueté F ou G peut même aller jusqu’au double du prix de vente.
Le diagnostic de performance énergétique
On a dit plus haut que les logements étaient notés de A, pour les meilleures affaires, à G, pour les biens les plus énergivores. Cette notation s’obtient à l’aide d’un diagnostic de performance énergétique. Le DPE évalue l’isolation thermique, le chauffage, le système de production d’eau chaude, le système de ventilation. Il étudie aussi l’importance des émissions de gaz à effet de serre.
Ce document est une obligation légale pour vendre un logement. Il est impératif de le faire réaliser avant de mettre votre bien en vente, car son résultat doit apparaître sur votre annonce immobilière, sous toutes ses formes. Le DPE doit également être intégré à votre dossier de vente, afin que l’acheteur puisse le consulter en détail. Si votre DPE est bien noté, le logement peut voir son prix grimper et attirer davantage d’acheteurs.
L’amélioration de la performance énergétique peut booster votre vente
Si vous obtenez une mauvaise note, tout n’est pas perdu. Pour augmenter vos chances de vendre à bon prix, vous pouvez procéder à des travaux d’amélioration de la performance énergétique. Par exemple :
- Mettez à niveau l’isolation thermique des murs et cloisons, combles, toiture, etc.
- Changez vos vieilles fenêtres au profit d’un double ou triple vitrage.
- Installez de nouveaux radiateurs plus économes.
- Changez votre système de chauffage pour un autre, pourquoi pas un modèle fonctionnant à l’énergie renouvelable.
- Etc.
Astuce : des aides de l’État existent pour alléger vos dépenses en améliorations de performance énergétique (prime énergie, éco-PTZ, Crédit d’impôt pour la transition énergétique, etc.).
Ne négligez donc pas la valeur verte de votre logement au cours de la transaction.
