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Vendre un bien

Annulation d’une vente immobilière : dans quels cas est-ce possible ?

Une vente immobilière est un processus long et délicat, rythmé par de nombreuses étapes. Or rien ne garantit à 100 % la réussite de votre transaction, même une fois l’avant-contrat signé. De nombreuses situations peuvent en effet conduire à l’annulation d’une vente immobilière. Dans quels cas pouvez-vous revenir en arrière, et laisser tomber votre projet de vente d’appartement à Annemasse ? Que se passe-t-il si la décision émane de votre acheteur ? Dans cet article, nous vous proposons d’explorer les différents cas de figure.

Annulation d’une vente immobilière : les motifs qui justifient un retour en arrière pour le vendeur

Vous êtes à quelques pas de conclure votre projet de vendre votre appartement à Annemasse, et l’acquéreur décide de revenir en arrière sans vous avertir. Est-ce légal ? Avez-vous le droit de l’obliger à mener la transaction à son terme ? Tout dépend de la situation car dans certains cas, l’acheteur est autorisé à annuler.

Avant la signature du compromis

Si l’avant-contrat n’a pas encore été signé, l’acheteur peut demander l’annulation d’une vente immobilière quand il le souhaite. En effet, l’offre d’achat formulée ne l’engage en rien. Ce qui implique qu’il peut revenir sur sa décision d’acheter sans avoir à se justifier.

Après la signature du compromis

Si le compromis de vente a déjà été signé, l’acheteur est en droit de se rétracter durant les 10 jours suivant la signature. Cette décision n’a pas besoin de justification, et n’est liée à aucune pénalité. Au-delà de ce délai, il est impossible d’annuler la transaction sauf si les conditions suspensives du compromis de vente s’appliquent.  L’annulation d’une vente immobilière est systématique si :

  • L’acheteur n’obtient pas son prêt immobilier, indispensable pour financer son acquisition. Trois courriers de refus doivent être présentés par ce dernier pour faire appliquer la clause suspensive.
  • La vente du propre logement de l’acheteur n’a pas pu aboutir, alors qu’il a prévu une clause en ce sens pour pouvoir mener la transaction à son terme. Ce type de clause n’est pas favorable pour les vendeurs, c’est pourquoi elle n’est pas très recommandée.
  • La réalisation des travaux durant le délai de vente prévu n’a pas été accomplie par le vendeur.
  • Si la commune applique son droit de préemption sur le bien, alors l’annulation d’une vente immobilière est systématique.
  • Le changement de destination du bien n’a pas été autorisé par la copropriété.

Après la signature de l’acte final

La signature de l’acte final permet de conclure la transaction et le transfert de propriété. Il est donc impossible de revenir en arrière dès lors que ce document est signé. Cependant, des situations rares permettent d’annuler, en faisant appel à la justice.

  • Si le vendeur a volontairement caché des éléments essentiels pour l’acheteur, ce dernier peut demander l’annulation d’une vente immobilière. On parle alors de dol. Il peut s’agir d’un projet de construction affectant la valeur du bien ou occasionnant des nuisances, des charges de copropriété non régularisées… Pour annuler, l’acheteur doit être en mesure de démontrer la mauvaise intention du vendeur en fournissant des preuves. Cette procédure peut être lancée jusqu’à 5 ans après la conclusion de la vente.
  • Un vice caché peut également justifier la demande d’annulation après la vente. Si l’acheteur découvre un défaut important après la signature de l’acte final, il a deux ans pour pouvoir lancer la requête.
  • Si l’obligation de délivrance n’a pas été respectée, alors l’annulation d’une vente immobilière est envisageable. Le vendeur doit livrer le bien dans les délais convenus, et l’état du bien doit correspondre à ce qui a été prévu.
  • Enfin, une lésion peut aussi conduire à l’annulation de la transaction. Ce cas n’est pas très courant, mais il reste essentiel de le mentionner. Si le vendeur pense qu’il est lésé suite à la cession à un prix très bas par rapport à ceux du marché, et que cette lésion est égale ou inférieure au deuil de 5/12e de sa valeur vénale, alors, il a des chances d’annuler la cession. C’est justement pour éviter ce genre de situation qu’il est recommandé de confier l’estimation à un agent immobilier pour déterminer le juste prix.

Et si votre vente d’appartement à Annemasse prend fin à cause de l’acheteur ?

Dans quels cas de figure le vendeur est-il autorisé à demander l’annulation d’une vente immobilière ?

Il est très rare que cela puisse arriver. L’acceptation d’une offre d’achat vous engage à mener la vente à son terme. Il en est de même pour la signature du compromis de vente, qui vous contraint à céder votre propriété, sauf si une clause de résiliation amiable existe.

Si vous tenez tout de même à annuler la vente, l’acheteur peut recourir à la justice pour vous contraindre de respecter votre obligation de vendre.

Outre la situation de lésion, le vendeur ne peut donc annuler que si l’acheteur n’a pas respecté une obligation contractuelle.

En somme, l’annulation d’une vente immobilière est une circonstance complexe. Le mieux est encore de vous faire accompagner par un professionnel de l’immobilier !

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